Epidemies - Chine

'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde dimanche contre la possible apparition d'épidémies dans la province chinoise du Sichuan frappée par le séisme de lundi, et a jugé urgent de fournir de l'eau et du matériel sanitaire aux rescapés.

"Les principaux besoins sont désormais l'eau, des installations sanitaires et la nourriture", a déclaré Hans Troedsson, représentant de l'OMS en Chine, six jours après le séisme d'une magnitude de 7,9 qui a fait plus de 32.000 morts.

"Assurer la distribution de nourriture et d'eau potable, et tenter de rétablir de bonnes conditions sanitaires est primordial car les voies basiques de transmissions de maladies sont là", a ajouté Hans Troedsson.

L'OMS a estimé que les cadavres laissés à l'air libre ne posent pas pour l'heure de risque sanitaire majeur et que les autorités chinoises devaient concentrer leurs efforts sur ces besoins principaux. "Les cadavres ne représentent pas de menace sanitaire publique, et cette méprise provoque une diversion superflue des équipes et des ressources à un moment critique", a expliqué dans un communiqué le Dr Arturo Pesigan, responsable technique de l'action humanitaire dans le Pacifique-Ouest.

Samedi, le ministre chinois de la Santé a affirmé qu'il n'y avait par pour l'heure de risque d'épidémies et de transmission de maladies par les eaux sales.

"La tâche la plus importante est d'empêcher la transmission de maladies épidémiques entre les hommes et les animaux", a de son côté déclaré le vice-ministre de l'Agriculture Wei Chao'an, soulignant que 12,5 millions d'animaux avaient été tués dans le séisme. AP

Devant des catastrophes naturelles comme le séisme de lundi dernier, les gouvernements internationnaux se mobilisent et envoient des moyens et de l'aide humanitaire (nourriture notamment) pour permettre aux populations de reconstruire ou tout du moins de survivre dans un premier temps en attendant que la situation s'améliore.

Malgré cet élan de générosité, on apprend dans la presse que des navires envoyés sont bloqués car non autorisés par le gouvernement asiatique à entrer dans les eaux territoriales...

Etre obligé de créer une pression internationnale pour qu'un gouvernement se décide à aider sa population, voilà où nous en sommes arrivés!
Cela me laisse sans voix...